Depuis quelques années, la loi permet aux salariés de quitter la société d’un commun accord avec leur employeur. C’est ce qu’on appelle la rupture conventionnelle. Néanmoins, il faut mettre en tête que le patron n’est pas obligé d’accepter une telle demande. Le salarié doit donc être convaincant. Justement, cet article donne quelques conseils pour négocier professionnellement son départ.
Quelques recommandations pour bien négocier une rupture conventionnelle
La première règle d’or pour réussir à mettre fin à un contrat de travail par consentement mutuel, c’est de choisir le bon moment. En effet, il existe des contextes plus opportuns que d’autres. Entre autres, il n’est jamais recommandé de proposer une rupture conventionnelle lors d’une réunion où d’autres collègues sont présents. Ensuite, il est important de bien préparer l’entretien avec le patron. Le salarié concerné doit notamment réfléchir aux arguments à présenter. Pour le convaincre à coup sûr, il est judicieux d’avancer des motifs pertinents. Il doit également définir au préalable la date à laquelle il souhaite partir, le montant de l’indemnité de la rupture conventionnelle et les démarches de négociation sociale.
Légalement, les salariés ne sont pas obligés de communiquer à leur employeur les raisons pour lesquelles ils veulent quitter l’entreprise. Néanmoins, il est impératif de réfléchir aux arguments les motivant à prendre une telle décision avant de négocier son départ. En effet, une réponse bien construite permet d’obtenir plus de crédibilité et ainsi d’assurer la réussite de la procédure. Cela peut être une réorientation professionnelle comme une reprise ou une création d’entreprise ou bien une envie de changement de carrière. L’absence de motivation ou d’intérêt pour le poste est également un meilleur argument pour quitter l’entreprise.
Insister sur l’intérêt commun de la rupture conventionnelle
Durant l’entretien, le salarié doit insister sur les avantages que comporte la rupture conventionnelle pour les deux parties. Pour l’employé, ce concept permet de bénéficier d’une allocation chômage, c’est-à-dire un revenu de remplacement. De son côté, l’employeur peut prévenir un contentieux devant le conseil de prud’hommes. Dans ce cas, il faut lui rappeler les irrégularités qui salissent la relation contractuelle. On peut citer, entre autres, le non-règlement des heures supplémentaires, l’omission de visite médicale de reprise suite à un arrêt maladie, la violation du temps de travail notamment le temps de repos et la durée hebdomadaire.
Le but est de faire en sorte que le patron perçoit la rupture conventionnelle comme un moyen de conclure à l’amiable une relation de travail qui ne convient plus aux deux parties. Il ne doit pas la considérer comme un intérêt à octroyer à son salarié. Dans tous les cas, le recours à un professionnel de négociation semble être judicieux pour garantir la réussite de la procédure. L’employé a donc tout intérêt à faire appel à un expert comme Nego and Co. Ce dernier donne des conseils avisés pour mener à bien les démarches en agissant avec diplomatie. Ce qui permet d’éviter le conflit. Également, il apporte son soutien psychologique pour épauler son client face aux éventuelles pressions du patron. Son but est d’aider l’employé à percevoir ses indemnités légales.